11 millions de touristes on séjourné en Alsace en 2008, ce qui la place au niveau du Portugal. Venus majoritairement d’Allemagne et de Belgique ils sont surtout fréquenté les bateaux-mouches de Strasbourg, premier site de la région, le château du Haut Koenigsbourg et le zoo de Mulhouse. Au delà de ces statistiques, le conseil régional a présenté lundi à Colmar le bilan de sa politique touristique.

Deux projets majeurs sont en gestation, Mariette Siefert, la vice-Présidente du conseil régional compte manifestement beaucoup sur eux. Le premier concerne le site d’Ungersheim près de Mulhouse. Depuis 25 ans un des plus riches écomusées d’Europe y est installé sur 100 hectares.70 maisons traditionnelles ont été remontées en provenance de toute la région. Juste à côté, de ce gardien de la tradition régionale, le Bioscope, créé en 2006 est un parc de loisirs qui surfe sur la vague environnementale. Sont en projet un « éco village » Pierre et Vacances, et un centre aqualudique. L’ensemble constituera pour Mariette Siefert  « un équipement structurant sur le thème du tourisme familial »

Autre chantier, le Loisium est prévu à Voegtlinshoffen. Le plus difficile sera peut-être de retenir le nom de cette commune voisine de Colmar. D’ici deux ans, un complexe hôtelier haut de gamme, doit s’implanter sur près de deux hectares, non loin de l’abbaye de Murbach. Selon Jean Klinkert, directeur de l’Association Départementale du Tourisme du Haut Rhin « «Il s’agit du deuxième établissement de ce qui devrait être un véritable réseau hôtelier développé en Europe moyenne autour de deux thèmes : l’architecture contemporaine et la vinothérapie du vin blanc, » Conçu par l’Américain Steven Holl, architecte du musée d’art contemporain de Helsinki, l’établissement comptera 78 chambres et 19 suites et un restaurant.

L’arrivée en 2007 du TGV Est à drainé un nombre accru de touristes vers la région, essentiellement au profit de Strasbourg Colmar et Mulhouse qui concentrent à elles trois 50 % des visites. Pierre Mammoser, conseiller régional, estime qu’il « a apporté beaucoup, mais sur nos points forts. Et la question qui se pose aujourd’hui est celle de savoir comment diffuser ce flot de touristes sur l’ensemble du territoire » C’est à cette déconcentration que doivent contribuer les projets en cours.