A genoux, c’est plus dur, mais c’est çà qui ramène le plus de fric. Six mois qu’il faisait la manche. Au début, il tendait la main debout. Pas bon çà, on ne le voyait pas. Il s’était dégotté une bonne place face à Hédiard. “T’es encore là toi ? " Pas la peine de lever les yeux pour savoir que le vieux allait remettre çà. Le mieux, c’était de pas moufter.
Le visiteur aperçoit de loin la tour carrée crénelée qui domine le vignoble et se dit “encore une invention d’un architecte néo-moyenâgeux”. Pour accéder à la visite, on traverse une cour pavée agrémentée de jets d’eau en croisant un ouvrier agricole en train de repeindre un porte. Les apparences sont trompeuses. “Bienvenue à Chateau Coutet ! - s’exclame Aline Baly - vous venez d’Alsace ? Nous sommes le château alsacien du sauternais, je vais vous raconter…” Le visiteur attentif apprend que le château date du XIIIe siècle, la tour carrée est donc d’époque.
Tout ou presque a été écrit sur la dernière production de la chef de file du “rompol” à la française. De l’impatience des aficionados - 3 ans d’attente depuis “Un lieu incertain” - aux néophytes décontenancés face à l’équipe de bras cassés du “pelleteur de nuage” Adamsberg. Les critiques pourtant avisés du “Masque et la Plume” ont ainsi réduit un peu vite ce livre à de la littérature pour nanas. Il est certain que pour goûter la galerie improbable de personnages qui fait le charme de cette série, il vaut mieux être entré un peu plus tôt dans la brigade criminelle assez foutraque dirigée par le commissaire Adamsberg.
“Au fond on prépare les entrées, à gauche les viandes et ici les poissons”. Michel Hulin fait visiter sa cuisine à ses clients privilégiés. Dans quelques minutes ils vont déjeuner en compagnie de la brigade de La Cabro d’or, aux Baux de Provence pendant le service de midi. “Pour le moment c’est calme mais bientôt çà va bouger” poursuit le chef. Une dizaine de personnes s’affaire dans une ambiance concentrée. Une table a été dressée au bout de l’espace de travail et les convives s’installent juste avant le coup de feu.
Neuf dragonsMichael ConnellyCritiques et infos sur Babelio.comAttention poids lourd, Harry Bosch est de retour. L'inspecteur, à qui il est désormais difficile de ne pas associer le visage de Clint Eastwood, enquête sur le meurtre en apparence assez banal d'un épicier de quartier chinois. Assez vite, la piste des triades, sorte de mafias chinoises importées aux USA, apparaît derrière ce crime. L'histoire prend un tour dramatique et personnel quand Bosch reçoit par téléphone une vidéo de sa fille, qui vit à Hong-Kong et a été enlevée par une de ces triades.
La vitesse de lecture d’un livre est souvent un bon indice d’un livre (l’anglais à même un terme pour un livre qu’on ne peut lâcher : page turner) J’ai mis un peu de temps à comprendre pourquoi je tardais à achever “Losers nés”. Les ingrédients de base pour en faire un succès sont là : de nombreux personnages, assez finement décrits, une peinture accrocheuse de l’univers des petits boulots légaux et illégaux des rues new-yorkaises, une bonne dose d’humour… Le héros, Roméo, jeune vendeur de livres d’occasion est sympathique quoiqu’un peu effacé et fleur bleue.
Thomas H. CookCritiques et infos sur Babelio.com
D'abord il y a l'ambiance, celle du sud des Etats-Unis au début des années 50. Le souvenir de la guerre de sécession n'est pas définitivement éteint. Dans une petite ville de Floride, le narrateur est issu des beaux quartiers des Plantations et enseigne aux jeunes des Ponts, là cité populaire où les jeunes bourgeois viennent s'encanailler au bordel. Quand la tenancière meurt, "