Tout ou presque a été écrit sur la dernière production de la chef de file du “rompol” à la française. De l’impatience des aficionados - 3 ans d’attente depuis “Un lieu incertain” - aux néophytes décontenancés face à l’équipe de bras cassés du “pelleteur de nuage” Adamsberg. Les critiques pourtant avisés du “Masque et la Plume” ont ainsi réduit un peu vite ce livre à de la littérature pour nanas. Il est certain que pour goûter la galerie improbable de personnages qui fait le charme de cette série, il vaut mieux être entré un peu plus tôt dans la brigade criminelle assez foutraque dirigée par le commissaire Adamsberg.

Neuf dragonsMichael ConnellyCritiques et infos sur Babelio.comAttention poids lourd, Harry Bosch est de retour. L'inspecteur, à qui il est désormais difficile de ne pas associer le visage de Clint Eastwood, enquête sur le meurtre en apparence assez banal d'un épicier de quartier chinois. Assez vite, la piste des triades, sorte de mafias chinoises importées aux USA, apparaît derrière ce crime. L'histoire prend un tour dramatique et personnel quand Bosch reçoit par téléphone une vidéo de sa fille, qui vit à Hong-Kong et a été enlevée par une de ces triades.

La vitesse de lecture d’un livre est souvent un bon indice d’un livre (l’anglais à même un terme pour un livre qu’on ne peut lâcher : page turner) J’ai mis un peu de temps à comprendre pourquoi je tardais à achever “Losers nés”. Les ingrédients de base pour en faire un succès sont là : de nombreux personnages, assez finement décrits, une peinture accrocheuse de l’univers des petits boulots légaux et illégaux des rues new-yorkaises, une bonne dose d’humour… Le héros, Roméo, jeune vendeur de livres d’occasion est sympathique quoiqu’un peu effacé et fleur bleue.

Thomas H. CookCritiques et infos sur Babelio.com D'abord il y a l'ambiance, celle du sud des Etats-Unis au début des années 50. Le souvenir de la guerre de sécession n'est pas définitivement éteint. Dans une petite ville de Floride, le narrateur est issu des beaux quartiers des Plantations et enseigne aux jeunes des Ponts, là cité populaire où les jeunes bourgeois viennent s'encanailler au bordel. Quand la tenancière meurt, "

Quand j’ai vu que la “reine Elizabeth” proposait des nouvelles, je me suis précipité. Autant le dire tout de suite j’ai été déçu. Un mot sur l’objet-livre : dans la version de Pocket, il ne comporte que trois nouvelles, toutes créditées à E. George, alors que la version originale en annonce vingt-trois de différents auteurs. Sur à peine deux cents pages imprimées - trop - gros s’étalent trois histoires inégales, rattachées un peu artificiellement à six péchés capitaux.

“Le coup de coeur du rayon” disait le papillon sur le livre. Quand il s’agit d’un vrai libraire, je plonge facilement. J’ai pourtant eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire de cet agent immobilier qui part en rupture avec son métier et sa compagne. Atteint par une dépression nerveuse, il s’arrête par hasard dans un village du Nouveau Mexique. Une maison inhabitée y a été, huit ans plus tôt, le lieu d’un crime.

Un pavillon de banlieue, totalement banal. A l’intérieur une famille et ses invités attendent le maître de maison, retardé par une crevaison. Soudain, des hommes en armes font irruption et massacrent tout le monde, puis incendient la maison. Seul rescapé grâce à son pneu, le héros devient littéralement fou. Avec un gros coup de pouce du hasard, il se lance à la poursuite des tueurs, sans savoir que sa famille a été victime d’une erreur : ce n’est pas elle que les tueurs cherchaient.

Coucal

Critiques de livres et autres

Lecteur

France